Histoire d'Amour en Vie: Arthur & Clémence

Février 2025

Roman d'amour

Sur la plage de Granville, Arthur et Clémence partagent une promenade intime face aux vagues et aux windsurfers. Entre silences complices et regards timides, naît un lien fragile, une promesse discrète de se revoir, bercée par le vent salé et les murmures de la mer.

Granville vibrait sous le souffle salé du vent marin, les vagues s'écrasant en rythme sur le rivage. Juste en face du casino, là où les windsurfers dansaient sur l’eau avec une grâce sauvage, Arthur et Clémence marchaient côte à côte sur le sable froid, leurs pas s’enfonçant doucement dans la plage humide.
Clémence frissonna sous la caresse du vent et resserra son écharpe autour de son cou. Arthur, les mains enfoncées dans les poches de son manteau, la regarda du coin de l’œil, cherchant les mots justes pour rompre le silence, pour capturer l’instant avant qu’il ne leur échappe.
« C’est beau, ici, » souffla-t-elle, levant les yeux vers l’horizon où les nuages semblaient hésiter entre tempête et accalmie.
Il hocha la tête, observant les voiles multicolores des windsurfers qui fendaient la mer avec une aisance fascinante.
« On pourrait se revoir ici, » proposa-t-il doucement, laissant entendre que ce moment n’avait pas besoin d’être unique.
Clémence se tourna vers lui, un sourire en coin. « Tu veux dire… un autre soir, sous ce vent ? »
Il haussa les épaules, une lueur espiègle dans le regard. « Ou bien maintenant… »
Elle rit, un rire léger, porté par la brise. Un instant suspendu, incertain. Son regard glissa sur ses lèvres, puis sur ses mains qu’il sortait enfin de ses poches, comme une invitation silencieuse.
Les vagues rugissaient au loin, mais entre eux, le silence vibrait d’une tension douce, indéfinissable. Un choix se dessinait, fragile comme l’écume qui effleurait leurs chevilles.
Clémence glissa doucement sa main dans celle d'Arthur, ses doigts s'entrelassant aux siens avec une douceur hésitante. Il serra sa prise, un sourire discret illuminant son visage. Sans un mot, ils firent demi-tour, marchant côte à côte vers la ville, leurs pas s'accordant avec le ressac des vagues. Ils savaient qu'ils se reverraient, que ce vent salé et ces promesses informulées les ramèneraient ici, encore et encore.